Archives de catégorie : PREVIOUS EXHIBITIONS/ EXPOSITIONS PRECEDENTES

BEAUCOUP de FILLES et quelques garçons!

Exposition collective du 12 AU 31 JANVIER 2017
VERNISSAGE: LE 12 JANVIER à 19h
Proposée par MAMIA BRETESCHE GALLERY & TK21 LA REVUE
COMMISSARIAT DE jEAN lOUIS POITEVIN, MARTIAL VERDIER ET MAMIA BRETESCHE
ciro-vitale_56Oeuvre de Ciro Vitale avec:Virginie Rochetti Magnus Petersson Philippe 
Fabian Paolo Patti & Ciro Vitale Joëlle Bondil Chong Jae-Kyoo Thomas Zoritchak 
Yun Aiyoung Diane Mazloum Femlink-ART Sandra Lorenzi Stéphanie Raimondi 
Sophie Patry Martine Heyner Catois Alys Demeure Elodie Fradet

La lumière du noir _ LUIS MORAGON

K24028B005619luis 2
OPENING/VERNISSAGE: Friday 2 december at 6pm /Vendredi 2 décembre de 18h à 21h! 
EXPOSITION: 02 Au 20 Decembre 2016 ! EXHIBITION: from 02 until 20 december 2016
Après les trois expositions précédentes à la Galerie Mamia Bretesché, 
« Habiter », « D e s - c i u d a d e s » e t « Fenêtres : mode d’emploi », 
qui entretenaient toutes trois des liens évidents avec le panorama de la ville, 
Luis Moragon présente une quatrième exposition intitulée « La lumière du noir ».
voyageurs-08De la série "voyageurs": Luis Moragon, tous drots réservés.
T51578 LUISHabitar, Photographie, tirage ink-jet, 2009  Habitar, Oil on canvas, 
huile sur toile! 2012.Lucesencasa8luismoragonFenêtres mode d'emploi, Huile sur toile, oil on canvas. 2009

ARMS AND THE MEN – GROUP SHOW

Nasr-Eddine BENNACER  _  Abdelkrim TAJIOUTI  _  Massinissa SELMANI
 

©AbdelNacer Bennacer. The flying soldiers. 2015- Collection privée
EXPOSITION/EXHIBITION  > 05  > 28 / 02 / 2015

Cette exposition donne à voir la réaction de trois artistes 
contemporains face aux conflits et aux préoccupations actuelles.  
Sans détours et avec authenticité. Chacun maitrisant son médium 
de prédilection, ils expriment à leur façon, la volonté de 
dénoncer la folie des hommes, l'hypocrisie dans l'utilisation 
des armes et leurs effets dévastateurs, mais avec toujours en 
filigrane, la dérision, l'ironie qui caractérisent leurs oeuvres.

Nasr-Eddine Bennacer

Le travail de Nacer s'apparente à une réaction très sensible face 
à l'ego de l'homme et au conflit qui en résulte. 
Face à ce conflit, le plasticien se défend à sa manière. 
Un conflit qu’Anna Freud a tenté de démontrer dans Le Moi et 
les mécanismes de défense. Nacer donne à voir un conflit à 
dimension extensible. Il part de lui et se répand dans les 
relations humaines, il contamine la sphère intime et le monde.

tajiouti STINKY TOY
©Tajiouti Abdelkrim 2013, Stinky Toys
technique mixte sur papier marouflé sur toile.  

Abdelkrim Tajiouti
Le travail de Tajiouti stigmatise la folie de l’Homme moderne. 
Il exacerbe l’irresponsabilité des dirigeants ou la paranoïa 
généralisée dans des œuvres à dominante noire, blanche et 
sanguine. Comme dans "Stinky toys" qui dénonce nos guerres 
aux faux-semblants ludiques et virtuels. 

About TAJIOUTI'S WORKS by Julietta Di Bimarko
In the work of Abdelkrim Tajiouti, introducing 
spirituality into art is often referred to. 
This can be felt in Sweet, a spotless and deserted 
Mecca designed as a 42-kilo sugar lump model, as well 
as in the Crucified Muslims series which 
likewise emphasizes the artist's multicultural 
heritage while scratching the wound of post-colonial 
traumas. Instructions on how to fold a flag. 
Weapons made of soap. Disturbing wax Mickey Mouses. 
All these minimal installations treat issues such 
as the arms race, self-destruction or overconsumption 
in the modern world with a derisive and ironical eye. 
Another example is Zero Hero in which blood-red gums 
reveal the macabre grin of war victims. 
Nothing but mirrors which reflect «collateral damage» 
by multiplying the number of innocent civilians. 
Lying at the core of Tajiouti's concerns is also the 
position of the artist in a western society caught in 
a constantly changing world. Beside these concerns are 
themes long cherished - asylum, borders, loss of 
identity. These appear in the MRE project which 
pictures the myth of homecoming, a myth deeply rooted 
in the collective memory of immigrants, with an 
overloaded «home car », like a moving island. 
His graphic work follows the same logic. With black, 
white and red chalk as predominant colours, his 
pieces stigmatize the madness of modern man by 
pointing to the irresponsibility of world leaders 
or general paranoia. His little drawings, torn out 
of notebooks, soiled, taped, stuck back, add a strong 
emotional dimension to a decidedly dark and caustic 
world. 
Abdelkrim Tajiouti is an ever-changing artist, 
searching for the Universal aspect of things while 
scraping the global side of the coin. Accordingly, 
he states the impossibility of shrinking into one 
national identity and acts as a nomadic witness of 
a mutating world. 
With one single motto: Handle reality with bare hands.

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SOFIA HIHAT | de – Génération

Sofia Hihat 

Exposition du 11 septembre au 11 octobre  2014 | Vernissage le 11 septembre de 18h à 21h

Dessins | Photographies | Peintures

jeune fille 2Sofia Hihat  – Jeune fille 1 – Photographie 2013 HIHAT Sofia,untitle,drawing,2014,MamiaBretescheGalleyweb,Sofia Hihat – Dessin 2014

Sofia HIHA,  dans cette nouvelle exposition sous le titre « De-Génération » aborde un thème lié au processus  de la création dans ses phases de naissance, expansion,  et dissolution. Elle suggère dans ses œuvres tout en délicatesse, l’organisation de ce processus dans sa mise en œuvre. Artiste du sensible, elle évoque plus qu’elle ne dit. D’un caractère dirigé vers l’intériorité, c’est sur le tamis de sa conscience que se produit cette séquence où ne subsiste que la trace ou l’évocation de son propos. D’une grande sensibilité, Sofia fait partie de la nouvelle scène émergente algérienne. Rescapée de la décennie noire, car c’est à cette période qu’elle vit son adolescence. Avec la distanciation et l’ingestion nécessaires au retour à la parole, elle ouvre enfin la porte pour «dire» avec une grande pudeur et retenue. Le passage par l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris a servi de sas de décantation, et de reconstruction qui lui permet à présent d’en tirer une substance qui nourrit son travail.

Sensible à son environnement immédiat, c’est de là qu’elle démarre, pour entamer une œuvre ouverte sur les autres. Du centre vers l’extérieur, est la démarche, qui avance en cercles concentriques à mesure qu’elle ose parler de son histoire, des autres, et de l’état du monde. Dans cette exposition c’est une artiste qui entre dans la maturité, trouvant par touches subtiles, soit dans le dessin, la peinture, ou le miroir, son support de prédilection, l’empreinte que sa mémoire nous laisse entrevoir. Malek salah

Sofia Hihat est née en 1982 en Algérie. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2011 et de l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger en 2007. Elle vit et travaille entre Paris et Alger.  Ses œuvres ont été exposées au Salon International du dessin «Drawing Now» à Paris.

Exposition du 11 septembre au 11 octobre  2014 | Vernissage le 11 septembre de 18h à 21h

Mamia Bretesche galerie 77 rue notre Dame de Nazareth  75003 Paris | Tel .0660870621

By appointment  |  Sur Rendez-Vous 

SILENT SYNCHRONY

 Exposition personnelle de Samta Benyahia. Photos: Tous droits réservés, propriété de l’artiste.   ©Samta Benyahia & Adagp

EXPOSITION TEMPORAIRE 

Jeudi 23 Janvier au samedi 8 Mars  2014


 © Samta Benyahia & Adagp

© Samta Benyahia: Le polygone étoilé, vitrail, émail bleu sur verre thermoformé, 90x90x0,6cm, Paris 2003-2014.

PHOTOGRAPHIES & INSTALLATION  |  PHOTOGRAPHS & INSTALLATION 

>Jeudi 23 Janvier au samedi 8 Mars  2014  |  Vernissage le jeudi 23 Janvier 2014

>Thursday, January 23rd   >  Saturday, March 8th 2014 | Opening 

Le polygone étoilé est caractéristique du style de Samta Benyahia, il est le signe capteur d’un bruit de fond, venu d’une civilisation et d’un art arabo-musulman gardés sous silence.

Samta Benyahia soumet ce polygone à des formes contemporaines et en fait un langage artistique original, signe distinctif de son travail et c’est dans la profusion des étoiles et leur multiplication dans l’espace que le travail de Samta Benyahia prend toute sa forme et son ampleur.

Le vide, ici et maintenant, est comblé par la répétition du motif, en témoignent, les  rosaces brodées de paillettes et de perles de rocaille sur tulle, tout comme « Le polygone étoilé », vitrail, dont la rosace en émail sur verre thermoformé s’illumine de la couleur bleue, couleur itérative chez Samta Benyahia.

Son style est inégalable et les œuvres, de facture épurée, sont résolument contemporaines.  Présentée à la biennale de Venise en 2003, elle a ouvert la voie à une multitude de jeunes artistes. MB  

 

Biographie:

Née à Constantine en Algérie, Samta Benyahia vit et travaille à Paris. Après l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle obtient un DEA en arts plastiques à l’Université Paris VIII et enseigne à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts d’Alger jusqu’en 1988. Le travail de Samta Benyahia a été montré à la Biennale de Venise en 2003. Elle creé La chambre bleue à l’hôtel Windsor de Nice (commande pérenne). Ses œuvres ont été exposées au Musée d’art Moderne de Paris en 2000/2001. En 2006, elle participe  à l’événement Parisien «La Force de l’Art» au Grand Palais.

 © Samta Benyahia & Adagp

Samta BENYAHIA ‘’La Vie en Paillettes’’, Musée d’Art Roger Quillot – Clermont Ferrand 2003 – photo de Jean-Christophe Sergère.

Expositions individuelles (sélection):

2014: Mamia BRETESCHE Gallery Paris. 2013: Le drap, Galerie Martine et Thibault de la Châtre. 2010: La Chambre Bleue, Hôtel Windsor, Nice ( commande pérenne). 2008 :  A la lumière des matins (Albert camus), Galerie Martine et Thibault de la Châtre. 2007: Architecture of the Veil, UCLA, Fowler Museum of Cultural History, LA- USA. 2003: La Vie en Paillettes, Musée d’Art Roger Quillot, Clermont Ferrand. Made in Africa,  IniVA, Londres.  2002: Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil, Rez d’Art Contemporain. 1995: Algérie au Coeur, Institut du Monde Arabe, Paris. 1989: Centre Genevois de la Gravure Contemporaine, Genève, Suisse (résidence)

 

Exposition collectives (séléction):

2011: ‘’Dress Code project’’, Art Sawa gallery in Contemporary Art Platform à Dubaï, Space gallery au Koweit. 2007: ‘’Mahrem’’, Santralistanbul,Turquie. 2008: ‘’Mahrem’’ Kunsthalle Wien. 2006: ‘’Laboratoire pour un avenir incertain’’ La force de l’Art au Grand Palais, Paris, ‘’Fever variations’’ Biennale de Gwangju en Corée du Sud, 5th International Ink of Painting of Shenzhen en Chine. 2005: ‘’About Beauty’’ Haus Der Kulturen Der Welt à Berlin. 2003: 5ème Rencontres de la Photographie Contemporaine Africaine, Biennale de Bamako, Mali, ‘’Fault Lines, dreams and Conflits’’ 50ème Biennale de Venise, ‘’Constantine de mon Enfance’’ Espace EDF Electra, Paris, ‘’Les New Scheherazades’’ CCCB, Barcelone, ‘’Le XXème Siècle dans l’Art Algérien’’ Château Borely, Marseille et à l’Orangerie du Sénat, Paris. 2000: ‘’Racines’’ Le Magasin et le Musée Dauphinois, Grenoble, France. 2000/2001: ‘’Paris pour Escale’’ Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. 1998: “Cultes intimes” 29ème Rencontres Internationales de la photographie, Arles. 1986 et 1994: Biennale de la Havane, Cuba. 1992: ‘’Force Sight’’ galerie Brigitte March, Stuttgart. 1988: Musée National des Beaux-Arts d’Alger.

La traversée des moucharabiehs et autres jalousies… Par Ramon Tio Bellido

«… Depuis quelques années, Samta Benyahia a délibérément introduit un élément particulier qui fonctionne de façon récurrente, qui vient s’imposer comme un objet très identifié dont les déclinaisons se constituent comme des réponses aux interrogations qu’il génère, à la manière d’un index adaptable aux circonstances de sa présentation… Elle se sert des outils d’expression artistique qui sont, par essence, étrangers au contexte référentiel choisi, tout en le ciblant explicitement. Autrement dit, c’est davantage à une connexion a priori antinomique qu’à un métissage  qu’elle s’adonne, en exposant les probabilités fonctionnelles de telles réunions, souvent considérées contre-nature.

Grâce aux outils technologiques d’abord, puisqu’elle utilise la photographie ou la sérigraphie, C’est-à-dire nombre de procédés de reproduction qui lui servent pour intervenir dans l’espace où se situent ses installations, pour occuper ces lieux de visibilité par des recouvrements d’images qui y instituent des seuils, des écrans pénétrables qu’il nous faut à la fois regarder et traverser mentalement … » Ramon Tio Bellido


ENGLISH

Biographie:

Born in Constantine (Algeria) Samta Benyahia graduated from the ENSAD ‘’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris », from the University of Paris VIII Vincennes-St-Denis and the School of Fine Arts of Algiers where she taught until 1988. Samta Benyahia has exhibited among others at the Fowler Museum in Los Angeles in 2007, at Santralistanbul (Turkey). She has participated in various international events such as the 50th Venice Biennial in 2003, “La Force de l’Art” in 2006 (Paris, Grand Palais) and at the Institut du Monde Arabe in Paris.

 […] In SAMTA BENYAHIA‘s work the memory of Arab architecture and the abstract motifs of Islamic art come together in a work that unbinds the arts by offering them the spaciousness of installation, the beauty of decorative art, and a nourishing reflection on history. If Samta Benyahia is certainly an Algerian artist working in Paris, her art’s discourse on roots transcends cultural and geographic borders. The collision of cultures produces a unique world. The work engages in dialogue, neither denying nor remaining limited by Arab identity. This bridge between Constantine and Paris speaks instead of the world’s diversity, opening up myriad ways to the Other. Before anything else, Samta is an artist-traveler, a nomad who explores continents in her thirst to know others […]  Emmanuelle Amiot-Saulnier – Extract – Translated by Valérie Behiery
http://islamicartsmagazine.com/magazine/view/silent_synchrony/