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NURIL BASRI

Photographies

Première Exposition Personnelle

Copyrights Nuril Basri_ Photographs Inkjet print on fine-art paper.
Laboratoire Retine Marseille
Quand la photographie se lit en chapitres de vie

L’art a le pouvoir de capturer l’essence des émotions humaines, le moment où advient l’évènement « Evene » et rares sont ceux qui maîtrisent cet art avec autant de profondeur et de sensibilité que Nuril.

Photographe et écrivain originaire d’Indonésie, Nuril propose une approche unique qui marie les images et les mots pour révéler les chapitres de sa propre vie comme celles des autres comme autant de fragments d’une histoire universelle.

Il nourrit ses photographies, et c’est un dialogue qui s’installe entre le texte, les portraits et scènes de vie quotidienne, en filigrane le poids de la société, des traditions, sur un choix de vie et d’amour, un choix assumé malgré les menaces et la souffrance endurée “Être queer, tout cacher en secret, et s’endurcir quand les gens me traitaient de pédé ou de poule mouillée. Je pensais que c’était juste le prix à payer pour être moi-même. Je me suis dit que ce que je faisais était normal, ou du moins aussi normal que possible, et je ne l’ai jamais vu comme une tactique de survie. Je pensais que c’était comme ça, donc je n’ai jamais vraiment cherché la liberté…” extrait : “A whore for white men” roman de Nuril Basri.

Un voyage à travers les chapitres de la vie

Nuril ne se contente pas de photographier des scènes ou des personnes ; l’artiste capture des instants qui, une fois reliés ensemble, forment des chapitres narratifs. Chaque série photographique devient une fenêtre ouverte sur les émotions, les défis, les espoirs et les souvenirs qui façonnent sa personnalité, son identité, son humanité. Pour Nuril, chaque instant immortalisé est comme une page tournée d’un livre visuel, où chaque spectateur est invité à créer sa propre interprétation.

Il écrit la photographie. Une œuvre à la croisée des disciplines

En tant qu’écrivain, Nuril s’appuie sur son amour des mots pour enrichir ses projets visuels. Les légendes, poèmes ou récits qui accompagnent ses photographies donnent une profondeur inédite à son travail, créant un dialogue entre l’image et le texte. Cette fusion de disciplines offre une expérience immersive où le spectateur est à la fois lecteur et observateur.

Le regard indonésien au cœur de l’universel

Profondément enraciné dans ses origines indonésiennes, Nuril puise dans les paysages, les traditions et les récits de son pays natal pour nourrir son art. Cependant, bien que ses œuvres soient empreintes d’une identité culturelle forte, elles touchent un public mondial grâce à leur capacité à évoquer des thèmes universels tels que l’amour (en effet il est queer en Indonésie), les minorités, la perte, la résilience et la quête de sens.

Une invitation à explorer

Nuril invite chacun à se plonger dans ses photographies, à explorer les récits cachés dans les ombres et les lumières, et à découvrir les reflets de vies dans ses œuvres. Ses expositions, souvent accompagnées de lectures ou de performances, offrent une expérience multisensorielle qui laisse une empreinte durable sur le public.

Avec son approche novatrice et sa vision artistique profondément humaine, Nuril redéfinit la manière dont la photographie et la littérature peuvent s’entrelacer pour raconter des histoires captivantes et pleines de sens. Un artiste à suivre de près pour tous ceux qui cherchent à voir au-delà de l’image et à lire au cœur de la vie.

BIOGRAPHIE

Artist Statement

A working-class, Muslim, queer writer and visual artist from Indonesia. His works span autofiction, photography, painting, and poetic image-texts, exploring themes of displacement, resistance, queerness, and social inequality. Through literature and visual storytelling, I confront erasure and reclaim personal and collective narratives.

Selected Publications

  • Prince of Pain (in progress) – autofiction novel supported by the Society of Authors UK
  • The Sewer Rat (Le rat d’égout, Perspective Cavalière, France, 2023)
  • Winner, Grand Prix du Roman Gay Traduit (2023) 
  • Maya (Monsoon Books, UK, 2024) – story of working-class immigrants
  • Gula, Gula, Gula (Indonesia Tera, Indonesia, 2023) – queer working-class narrative
  • Not a Virgin (Monsoon Books, UK, 2019) – queer working-class narrative

Selected Exhibitions & Visual Works

  • Mediocritic – solo exhibition of monologues, paintings, and photographs,
  • Cité Internationale des arts, Paris, 2025
  • Islands, UK, 2024
  • Structures of Memory : A Place Called Wurzach – group show, ArtHouse Jersey, Channel
  • Residencies & Fellowships
  • Rimbun Dahan, Malaysia (2025)
  • Cité internationale des arts, Paris – Institut Français d’Indonésie (2025)
  • ArtHouse Jersey, Channel Islands (2024)
  • Gothenburg UNESCO City of Literature, Sweden (2023)
  • National Centre for Writing, Norwich, UK (2017, 2019, 2024)
  • National Book Committee, Indonesia (2017)
  • Grants & Awards
  • Society of Authors UK – Grant for Work in Progress (Prince of Pain, 2024)
  • Grand Prix du Roman Gay Traduit/Best Translated Gay Novel (France, 2023)
  • Robert Bosch Foundation & Literarisches Colloquium Berlin Grant (2019)
  • British Council Grants (Various)
  • Management Talent National, Ministry of Education & Culture, Indonesia
  • Private collections : Paris

Vernissage : Le 22 septembre à 18h

Adresse / Venue : 13 rue Molière, Arles

Contact : maydemaraval@gmail.com – www.mamiabreteschegallery.com

Insta : @Citiesandartists – Visuels : Sur demande

En collaboration avec l’association Cities & Artists Arles

SADEK RAHIM

Fragments d’objets habités – Dessins 
Du point à la ligne #6
Exposition personnelle du 19 avril au 20 mai 2024
Vernissage le 20 avril de 18 h à 20h
13 Rue Molière ARLES 

C’est par le dessin que l’artiste Sadek Rahim aborde des sujets qui lui tiennent à cœur, la mémoire, la transmission et l’objet d’un territoire à l’autre,déplacé, disloqué. 
 Parti de cette phrase de Josef Koudelka « Les ruines ce n’est pas le passé, c’est l’avenir. Tout, autour de nous, un jour, sera en ruine », l’artiste, exhume lors de ses pérégrinations des fragments d’objets qu’il dessine, qu’il photographie, pour leur donner une seconde vie

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une histoire de déplacements, de flux migratoire, de guerre et de paix. Cartes routières anciennes, photographies personnelles ayant appartenu à un tout qui n’existe plus ou qui en est désormais séparé, véritables « tessons » d’un autre âge, reflet d’un passé lointain, fantômes de vies passées. 
Sadek Rahim convoque le souvenir, la mémoire, le mythe d’une période révolue. Sa pratique artistique, en elle-même, est une forme d’errance dans les objets et artéfacts d’un autre temps, il les dessine, leur donnant une seconde vie, paradoxe des œuvres dites de « nature morte » et réactive ainsi cet élément de l’histoire de l’art. Ces « Still life » préférable à l’expression française, évoquent plutôt la durée et la vie, la vie tenace des souvenirs. L’artiste rassemble et fabrique des fragments mémoriels : photographies et dessins de débris mécaniques obsolètes, des statuettes, des bibelots glanés, autant de traces pour exhumer un passé enfoui.   
Mamia Bretesché